Profession de foi

Pour redonner un nouveau souffle à notre université

Les 4 et 5 décembre prochains, nous sommes invités à choisir nos représentants aux conseils centraux de l’université et ouvrir ainsi un nouveau cycle pour notre établissement.

Pour insuffler une dynamique nouvelle à notre université

Vous appelez de vos vœux un changement des modes de fonctionnement et de communication de notre université.

Alors que la communauté universitaire manifeste son essoufflement sous le poids des contraintes multiples et que nous peinons à trouver une respiration afin de pouvoir accomplir nos missions, l’heure des élections est celle qui permet de proposer une alternative afin de redynamiser le collectif, d’ouvrir de nouvelles perspectives et redonner à Lyon 2 l’attractivité qu’elle mérite sur le plan local et national.

Nous partageons des convictions fortes : fédérer les membres de la communauté universitaire autour de projets concrets et réalisables, faire travailler ensemble toutes les compétences et partager les bonnes pratiques d’une composante à une autre, d’un service à l’autre. Il s’agit de dépasser les clivages et les polémiques stériles pour se saisir des vrais enjeux de demain. Telle est la dynamique que nous proposons aujourd’hui à notre communauté.

Pour une gouvernance partagée et une capacité d’action retrouvée

Vous souhaitez une gouvernance responsable, retrouver la motivation et l’attractivité d’une grande université d’Art, Lettres, Langues, Sciences Humaines, Sciences Sociales, Droit, Economie, Gestion, Sciences et Technologie.

L’objectif premier de notre mandat sera de replacer au cœur du fonctionnement de l’université l’enseignement et la recherche soutenus au mieux par une gouvernance partagée. Nous voulons rompre avec la gestion procédurière menée depuis plusieurs années et qui a démesurément alourdi l’accomplissement de nos tâches. 

Notre fonctionnement sera décentralisé autant que possible : les services centraux, organisés de façon plus transversale, viendront en appui des projets portés par les équipes. Les instances veilleront au pilotage et à la mise en œuvre du projet d’établissement conçu dans une démarche ascendante par l’ensemble de ses personnels. Même si nous connaissons tous le contexte difficile que traversent les finances publiques et que nous déplorons la baisse des moyens alloués pour les universités, nous ne pouvons plus nous satisfaire d’un discours qui consiste en permanence à externaliser les responsabilités. Nous souhaitons remettre en question les choix de gestion budgétaires qui ont été faits et interroger la difficulté pour les représentants de l’université à établir des relations constructives avec les partenaires du site : collectivités territoriales, monde socio-économique, établissements culturels… 

La dégradation de l’image dont souffre notre université sur le plan local et national relève en partie de la responsabilité politique. C’est la raison pour laquelle nous pensons que notre établissement a besoin de retrouver le rayonnement qui était le sien par une ouverture qui s’appuie sur les forces et les valeurs que porte notre université (humanités, sciences sociales, esprit critique, transmission, vie culturelle, économie sociale et solidaire pour n’en citer que certaines) et pour renouer le dialogue avec l’ensemble de nos partenaires dans un esprit constructif, sans dogmatisme ni opposition de principe. 

En parallèle, nous solliciterions la communauté universitaire si un projet nouveau de rapprochement institutionnel venait à éclore au niveau du site lyonnais. Nous croyons davantage à une coopération renforcée sur les plans scientifiques et pédagogiques, notamment sur certaines formations comme la mutualisation de la préparation aux concours de l’enseignement.

Pour considérer notre richesse humaine par la confiance et la transparence

Vous revendiquez la reconnaissance de vos investissements pour un service public de qualité, sur le plan administratif, technique, pédagogique ou scientifique et attendez que votre métier soit reconnu à sa juste valeur, dans un climat de travail apaisé.

Au contraire, nous ressentons que notre université n’a pas suffisamment pris soin de ses personnels en faisant peser sur les équipes le poids toujours plus lourd de la hiérarchie administrative. La perte de sens du travail, le morcellement des tâches, l’empilement bureaucratique et hiérarchique, la nécessité d’exécuter, ne rendent plus le travail épanouissant ni motivant pour la plupart des personnels BIATSS et des enseignants-chercheurs en responsabilités.

Afin de rendre son intérêt au travail quotidien, nous affirmons que le pilotage  de l’université doit reposer sur un dialogue et une confiance mutuelle et réciproque : confiance entre les services centraux et les unités de formation et de recherche (UFR), instituts et unités de recherche ; confiance dans chacun des membres de notre communauté, quel que soit son statut, afin que chacune et chacun se sente respecté, puisse s’épanouir et s’investir dans ses fonctions et ses missions.

De même, il nous apparaît fondamental de s’engager dans la reconnaissance de toutes les fonctions des enseignants-chercheurs avec de la transparence dans certains choix comme le calendrier universitaire ou des règles d’arbitrage : calcul du taux d’encadrement de chaque composante, attribution des primes ou des avancements de grade…

La confiance rétablie participera ainsi à restaurer le bien-être et la qualité de vie au travail. Nous avons besoin de retrouver une université agréable à fréquenter, que l’on rejoint chaque jour avec plaisir dans des lieux où nous pourrons nous réunir et accueillir nos partenaires, avec des espaces promus et dédiés aux événements scientifiques et culturels. 

Pour valoriser et redonner du temps à la recherche

Vous revendiquez, après le passage difficile aux Responsabilités et Compétences Élargies (RCE) puis aux nouvelles règles de Gestion Budgétaire et Comptable Publique (GBCP), une démarche de simplification des procédures administratives et comptables au profit des laboratoires.

Or, différents problèmes bureaucratiques rendent la gestion de programmes de recherche trop lourde. Il s’agit d’analyser les problèmes dans la communication entre chercheurs et l’administration et ceux qui empêchent de réaliser des programmes. Nous ne sommes pas persuadés que les normes liées à la gestion des moyens créent des économies, mais sommes convaincus qu’elles rendent la gestion assurée par les chercheurs souvent épuisante, voire impossible. Dans ce sens, nous affirmons que la politique de la recherche sera construite pour répondre aux attentes variées des chercheurs, des enseignants-chercheurs et des agents administratifs qui lui sont associés. 

Le renforcement des dotations aux unités de recherche ne saurait à lui seul permettre de construire une politique de recherche ambitieuse. Cela n’a pas permis d’améliorer de manière structurelle les conditions administratives et matérielles de la recherche. Nous privilégierons une démarche facilitatrice qui soulagera les chercheurs et enseignants-chercheurs des contraintes logistiques afin de les libérer de leur temps contraint et de pouvoir mener leurs recherches en toute sérénité.

Au sein de la Commission Recherche, il conviendra également de travailler en lien avec les composantes afin d’aménager au mieux les emplois du temps des enseignants-chercheurs. Que l’on comprenne et respecte notre métier de chercheur, sans devoir toujours justifier que nous faisons aussi notre métier en nous déplaçant et en accueillant des collègues, bref en étant actifs !

Pour des formations attractives et ouvertes sur le monde contemporain

Vous souhaitez améliorer encore la qualité, l’attractivité et la lisibilité de notre offre de formation et vous êtes convaincus de la nécessité d’une offre de cursus innovants et adaptés à l’évolution de la société.

Nous aussi ! Car notre offre de formation, malgré ses grandes qualités, est beaucoup trop contrainte par des considérations financières qui dominent sa conception et ne laissent pas suffisamment de place à la créativité et à la prise en compte des spécificités disciplinaires.

Lors de la précédente accréditation, nous avons été amenés à développer des parcours variés dans des maquettes jugées complexes : il semble nécessaire aujourd’hui de favoriser une offre de formation plus lisible pour les lycéens, pour les étudiants et partenaires en revalorisant le cœur disciplinaire des formations, en étant aussi conscient de l’impact positif que cela aurait pour nos gestionnaires de scolarité trop souvent accaparés par des mineures, des parcours et des transversales qui ne relèvent pas de leurs propres composantes. 

En conséquence, les équipes seront replacées au cœur de la conception pédagogique et de l’accréditation : en privilégiant une approche différenciée, nous leur rendrons leur capacité à déployer une certaine créativité et à disposer d’une marge de manœuvre en matière de pédagogie qu’elles entendent développer au service de leurs étudiants. Notre politique visera à rendre l’offre plus cohérente au regard des attendus contemporains et moins uniforme afin de tenir compte des spécificités disciplinaires. Pour cela, l’accent sur la formation continue des enseignants et enseignants-chercheurs sera également un enjeu fort de notre mandat. 

Nous mettrons également au centre du projet de formation la curiosité intellectuelle et le goût d’apprendre au service de l’autonomie critique, de la réussite et de l’insertion professionnelle de nos étudiants, en considérant sans a priori  la possibilité de nouer des partenariats avec le monde professionnel afin de favoriser l’employabilité de nos diplômés.

Dans ce sens, les résultats de la recherche devraient se répercuter sur les enseignements – c’est une demande pour toute évaluation – mais dans certaines composantes, la production intellectuelle n’est pas assez prise en compte dans l’élaboration des maquettes.

Pour favoriser la culture et la vie étudiante

Vous souhaitez une meilleure qualité d’accueil des personnels, des étudiants et des nouveaux publics en formation tout au long de la vie, et vous militez pour une plus grande participation des étudiants et des personnels à la vie de l’université.

Tout comme nous car c’est à travers le développement d’activités culturelles, sportives, associatives, et des projets innovants en matière de santé et de prévention des risques liés au travail ou aux études que le sentiment d’appartenance à notre université sera restauré.

Concernant la vie et l’accompagnement des étudiants, notre projet consistera à leur offrir un contexte favorable à l’enrichissement de leur capital culturel à travers des animations et des expériences de nature variée, ainsi que la pratique sportive qui sera davantage valorisée. Cette richesse de la vie universitaire auxquelles les associations étudiantes pourront contribuer de manière importante, viendra compléter ce que propose l’offre de formation et nécessitera une université ouverte sur des partenariats dynamiques et diversifiés. Nous déplorons de fait que les étudiants de nos campus soient parfois exclusivement décrits par leurs souffrances ou les dérives idéologiques de certains conduisant à l’extrême, à des actes de violence, y compris contre nos institutions et les locaux utilisés par nos étudiants et personnels.

Si toute détresse sociale doit être prise en charge par les services sociaux ou médicaux, elle doit aussi être combattue par l’émancipation que l’université offrira aux étudiants grâce à la stimulation intellectuelle, l’enrichissement culturel et l’émulation collective. Nous nous attacherons notamment à analyser dans quelle mesure le budget participatif étudiant pourrait être mobilisé dans cet objectif. Un soutien à la vie associative sera également apporté à travers la création d’une Maison de l’étudiant sur le campus Berges du Rhône.

Il ne peut y avoir de communauté épanouie sans des campus accueillants et vivants. Il nous importe donc de faire de nos campus de véritables lieux de vie où chacune et chacun aura plaisir à venir travailler, étudier et rencontrer des collègues.

Pour des candidates et candidats expérimentés

Pour réussir tous ces défis, nos listes se sont construites autour de collègues qui ont l’expérience des responsabilités et qui possèdent une solide connaissance du fonctionnement institutionnel. Ils sauront se mettre au service d’une équipe suffisamment renouvelée pour apporter un regard neuf et non partisan sur les dossiers et construire les bases d’un dialogue rénové entre nos instances et nos partenaires.

Conseil d’administration
Collège A
  1. Serge MIGUET (ICOM)
  2. Martine SEVILLE (SEG)
  3. Alexandre QUIQUEREZ (Droit)
  4. Isabelle BOEHM (LESLA)
  5. François-David CAMPS (Psychologie)
  6. Matilde ALONSO (Langues)
  7. François BARRIERE (Droit)
  8. Fadila BENTAYEB (ICOM)
Collège B
  1. Anthony SIMON (T&T)
  2. Béatrice CLAVEL (Psychologie)
  3. Jorge MEDEL-BAO (Langues)
  4. Rym ALOUI (SEG)
  5. Martin SOARES (ASSP)
  6. Virginie HOLLARD (T&T)
  7. Pascal MOULETTE (IUT)
  8. Mihaela SCUTURICI (ICOM)
Collège BIATSS
  1. Kim DANIERE (DF)
  2. Christelle CAILLET (SCD)
  3. Eric DURAND (IUT)
  4. Anne-Charlotte PASQUIER-DESVIGNES (SEG)
Commission formation et vie étudiante
Collège A – DEG
  1. Jérôme DARMONT (ICOM)
  2. Stéphanie SOUCHE-LE CORVEC (SEG)
Collège A – LSH
  1. François-David CAMPS (Psychologie)
  2. Salomé DEBOOS (ASSP)
  3. Dejan DIMITRIJEVIC (ASSP)
  4. Magali RAVIT (Psychologie)
  5. Alain FERNEX (ISPEF)
Collège B – DEG
  1. Nathalie AUVERGNON (IUT)
  2. Guillaume METZLER (ICOM)
Collège B – LSH
  1. Pascale COLLIOT (Psychologie)
  2. Pierre-Justin CHANTEPIE (Psychologie)
  3. Virginie MULLER (T&T)
  4. Oldrich NAVRATIL (T&T)
  5. Laurick ZERBINI (T&T)
Collège BIATSS
  1. Anne-Charlotte PASQUIER-DESVIGNES (SEG)
  2. Eric DURAND (IUT)
  3. Christelle CAILLET (SCD)
  4. Kim DANIERE (DF)
Commission recherche
Collège A – DEG
  1. Isabelle PRIM-ALLAZ (SEG)
  2. Julien VELCIN (ICOM)
  3. Anne-Emmanuelle KAHN (Droit)
Collège A – LSH
  1. Hanna CHAINAY (Psychologie)
  2. Philippe MARTIN (T&T)
  3. Magali RAVIT (Psychologie)
  4. Dejan DIMITRIJEVIC (ASSP)
  5. Matilde ALONSO (Langues)
  6. Julien MASSON (ISPEF)
  7. Isabelle BOEHM (LESLA)
  8. François OSIURAK (Psychologie)
  9. Salomé DEBOOS (ASSP)
Collège B – DEG
  1. Christophe CHABROT (Droit)
Collège B – LSH
  1. Niall BOND (Langues)
  2. Lila MITSOPOULOU (Psychologie)
Collège C – DEG
  1. Pierre MICHEL (Droit)
  2. Christine SYBORD (SEG)
  3. Hugo DEVILLERS (Droit)
Collège C – LSH
  1. Jérôme LEJOT (T&T)
  2. Stéphanie COLIN (ISPEF)
  3. Léo DUTRIAUX (Psychologie)
  4. Iris SIRET (T&T)
  5. Damien DELILLE (T&T)
Collège D
  1. Than-Ha BARGAS (Langues)
Collège F
  1. Christelle CAILLET (SCD)

– sous réserve de validation par le Comité électoral consultatif –

Les 4 et 5 décembre, ensemble pour redonner un nouveau souffle à notre université : votez et faites voter Changer !